Êtes-vous du type : « Au travail, ce sont les jours de vacances que je préfère » ou « Si ton collègue t’agace, évite le travail »? C’est bien beau la citation de Confucius : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » mais quoi faire pour l’appliquer dans notre quotidien et faire une différence dans votre journée au bureau et avoir du bonheur au travail?
On a longtemps pensé que c’était le rôle de l’employeur de maintenir un milieu de travail agréable. Ceci à créer une nouvelle maladie du 21e siècle, la stacose. Très répandu, elle est la principale source des absences au travail. Souvent, la stacose s’attaque à un ou deux employés et si elle n’est pas prise à temps, risque de contaminer toute l’équipe.
Très sournoise, les symptômes sont mineurs au début mais lorsqu’ils prennent de l’ampleur, les employés atteints sont constamment marabout et de plus en plus désagréables. Le bonheur au travail est mis à rude épreuve. L’employeur est avisé et sommé d’agir rapidement et souvent il est très tard pour juguler la maladie.
Qu’est-ce que la stacose? Vous n’êtes pas heureux au travail et que vous dites que « S’tacause de »mon patron, ou « S’tacause de » mon collègue de travail ou « S’tacause que » mon travail n’a pas de sens, « S’tacause de »… alors vous êtes frappé par un début de la maladie.
Ne laissez jamais le virus de la stacose vous atteindre. Vous avez la responsabilité de votre bonheur et la pire erreur que vous pouvez faire est de laisser la clé de votre bonheur dans les mains des autres. VOUS êtes la MEILLEURE personne pour savoir ce qui vous rend heureux.
Votre collègue de travail ne collabore pas comme vous voudriez? Votre patron est impatient et vous met souvent de la pression. Certains jours, vous avez de la difficulté à mettre un sens aux différentes activités que vous avez à faire? N’attendez pas et agissez rapidement pour faire changer les choses. Comme le disait Blas de Otero : « Chaque minute de cafard vous prive de soixante secondes de bonheur. »
Si vous laissez la stacose vous atteindre, vous allez entrer dans un tourbillon de raisons qui ne vous permettra pas de régler seul la situation. Plus vous attendez, pire sera la situation. Gardez la situation en main et agissez sur ce que vous avez du contrôle. Si l’employeur est obligé d’intervenir, généralement, la maladie est très avancée et elle aura contaminé une bonne partie de l’équipe.
Comment être proactif pour prendre soin de notre mieux-être au travail et nourrir notre bonheur au travail? Il faut prendre soin du climat de travail et créer un environnement de travail dans lequel on a le goût à chaque matin de retrouver la gang. Si on fait un parallèle avec une équipe sportive, le coach est important pour la structure, la vision et les objectifs mais la chimie appartient au groupe.
L’ambiance de travail est très important à notre bonheur au travail et ça appartient à toute l’équipe de créer des règles et d’assurer de remettre rapidement à l’ordre les membres qui les transgressent. Si vous n’avez pas le goût de retrouver la gang à chaque matin, demandez-vous ce que ça prendrait pour attiser cette esprit d’équipe si importante pour alléger le moment passé au bureau.
Je suis d’accord que l’employeur peut participer à améliorer l’ambiance en créant des aires de pauses facilitant les rencontres, en mettant en priorité dans ses valeurs la reconnaissance et en travaillant à l’implantation une culture d’entreprise axée sur le bonheur au travail mais vous êtes les acteurs quotidiens de la mise en place de cet environnement. Si VOUS ne le faites pas, qui va le faire?
Vous ne savez pas quoi faire pour démarrer la démarche? Réfléchissez à vos plus grandes forces et utilisez-les. Mettez-les au service du bonheur de l’équipe. Je vous invite à lire mon article « comment contribuer au bonheur de l’équipe » pour trouver différentes formules qui correspond aux personnalités variées d’une équipe.
C’est quoi votre première petite action que vous allez faire demain?
Je vous laisse sur cette pensée de Fabio Volo : « Pendant des années, j’ai attendu que ma vie change. Mais maintenant je sais que c’était elle qui attendait que moi je change. »
Yvon Lamontagne
Conférencier, coach et auteur en saines habitudes de vie